En juin dernier, Jacques Jonathan Nyemb est devenu le plus jeune administrateur du groupement inter-patronal du Cameroun (GICAM). A seulement 32 ans, cet avocat d’affaires est le fervent promoteur d’une « Afrique qui a tant à apporter au monde ». Il a donc décidé de mettre son expertise en droit des affaires et en entrepreneuriat au service de la construction d’une économie forte et compétitive.
Un parcours brillant et une expertise en droit des affaires reconnue
Elève brillant, après un mastère à la London School of Economics & Political Science, après avoir été major de sa promotion durant son master professionnel en droit bancaire et financier de l’université Paris II, Jacques Jonathan Nyemb sort diplômé d’un master en administration publique de l’université d’Harvard. Devenu avocat aux barreaux de Paris et du Cameroun, il exerce pendant quatre ans à Paris au sein du cabinet de conseils juridiques Cleary Gottlieb Steen & Hamilton.
Maître de conférence à Harvard, enseignant à l’université catholique d’Afrique centrale, il travaille également pour différentes organisations telles que la Banque mondiale ou l’OHADA notamment pour réviser et harmoniser le droit des affaires en Afrique centrale et occidentale. En 2017, il est nommé président de la commission droit et compétitivité du Centre africain de veille et d’intelligence économique (CAVIE).
Un avocat engagé pour promouvoir le droit, l’entrepreneuriat et l’émergence de nouveaux leaders
Toutes ses expériences lui permettent d’acquérir une bonne compréhension des défis que l’Afrique doit relever pour réussir son développement. Il note ainsi que, malgré le fait que de nombreux pays du continent connaissent une croissance annuelle de 5 à 17 %, celle-ci ne s’accompagne pas forcément d’une amélioration du niveau de vie de la population.
Mise en place d’un écosystème juridique efficace, favoriser l’émergence d’une nouvelle génération de leaders… les challenges ne manquent pas pour Jacques Jonathan Nyemb. Ainsi, en 2010 il cofonde O.S.E.R. l’Afrique, une organisation dont l’objectif est de connecter de jeunes leaders et entrepreneurs à travers le continent afin de créer des collaborations et synergies. L’année suivante il crée l’African Business Lawyers’ Club, un club d’avocats et de juristes déterminés à promouvoir les bonnes pratiques en affaires et à faire rayonner l’Afrique. Et il n’oublie pas la culture puisque, en 2015, il monte et dirige l’organisation OmenaLab, un hub dédié à la promotion de l’entrepreneuriat culturel en Afrique.
Le droit et l’innovation, moteurs du développement africain
Devenu depuis le 7 juin, le plus jeune administrateur du GICAM, souhaite continuer son combat. Il faut « faire de l’Afrique un laboratoire » où il est possible de tester de idées de gouvernance grâce à l’énergie créatrice des Africains. Il veut également renforcer son attractivité auprès des investisseurs internationaux et de la diaspora africaine. Pour cela, il faut un renforcement du droit et l’établissement de règles claires pour les acteurs privés comme publics.
Autre axe important pour lui : faciliter l’acquisition et la transmission de connaissances, des savoir-faire et compétences. Et cela doit passer par « le développement de laboratoires d’innovation et plateformes de « concertation et action » (incubateurs, espaces de travail, centres de recherche…) en milieu urbain et rural.
Le « rêve africain » de J.J.Nyemb
Renforcer l’éducation, la culture, libérer la créativité et la confiance, donner aux jeunes le goût de l’entrepreneuriat, de l’effort, du mérite, d’une éthique irréprochable… Ces points sont les leviers nécessaires qui permettront le développement de son « rêve africain ». Le projet d’une « société qui participative, collaborative et multiculturelle au sein de laquelle notre humanité est le facteur essentiel d’harmonie, de prospérité et de solidarité ».
Talentueux, ambitieux et porteur d’une vision d’avenir, Jacques Jonathan Nyemb est définitivement un jeune leader appelé à jouer un rôle politique important et contribuer au rayonnement ainsi qu’au développement d’une Afrique où vivra 25 % de la population mondiale en 2050.