Les applications Uber et Easy Taxi se disputent l’Afrique

Auteur 6 octobre 2014 0
Les applications Uber et Easy Taxi se disputent l’Afrique

Le combat ne fait que commencer entre Uber et Easy taxi. Depuis qu’Uber a commencé son implantation en Afrique, notamment en Afrique du Sud et au Nigeria, l’application brésilienne a préparé sa contre-attaque. En plein boum, le marché des réservations de taxis via une application mobile n’aura jamais fait autant parlé de lui que ces dernières semaines.

Ces applications sont disponibles sur vos Smartphones. Chez vous ou à l’extérieur, Easy Taxi, Uber et les autres vous mettent en relation avec les conducteurs. Le service permet de localiser la position du véhicule le plus proche et de le réserver. De plus, les utilisateurs peuvent suivre l’arrivée du taxi sur leurs écrans de téléphone.

La défense brésilienne

Uber cherche incontestablement à étendre son offre sur le continent africain. Son concurrent direct, Easy Taxi, n’a pas tardé à passer à l’offensive, en levant près de 20 milliards de FCFA de fonds d’investissement. «Cette nouvelle levée de fonds va permettre de poursuivre une trajectoire de croissance sur les marchés existants » déclarait récemment Dennis Wang, son co-CEO, « Elle aidera à faire avancer notre technologie, à l’échelle de nos activités et à améliorer notre service en direction d’un public plus large et d’autres zones géographiques. ».

Easy Taxi

En un an, la société brésilienne lancée à Sao Paulo en 2011 a pu ajouter plus de 150000 conducteurs à son réseau. Easy Taxi compte à ce jour environ 185000 chauffeurs répartis dans 160 villes de 30 pays à travers le monde. Des millions de parcours sont effectués chaque jour et, selon certaines sources, l’application aurait été téléchargé plus d’un million de fois. La société a récemment étendu son réseau et compte 30 villes supplémentaires en Amérique Latine et en Asie.

Son concurrent

application-uberUber, crée en 2009 à San Francisco, propose comme son concurrent une application pour Smartphones destinée à mettre en contact les chauffeurs de taxi avec les clients. L’offre de la start-up s’étend au transport avec voitures ordinaires et limousines. L’application est basée dans plus de 80 villes aux Etats-Unis, en Europe, au Proche-Orient, en Asie ainsi qu’un Afrique. En juin 2014, Uber était évalué à 17 milliards de dollars américains.

Concurrence déloyale

La société Uber est cependant interdite dans plusieurs villes dont Bruxelles et Berlin. Dans l’Hexagone, les véhicules de Tourisme avec chauffeur posent également des problèmes. La ville de Berlin a banni l’application entre ses murs. Un arrêté judiciaire stipule en effet que ce service est illégal à cause de la concurrence déloyale avec les services traditionnels de taxis et de limousines. La sécurité a également fait pencher la balance, notamment pour des questions d’assurance. Uber a annoncé son attention de faire appel. Uber est sûrement l’une des applications les plus controversées du moment. Au mois de juin dernier, les chauffeurs de taxis ont déclenché des mouvements de protestation à travers toute l’Europe.

A la conquête du monde

Après l’Amérique, l’Europe et l’Asie, le continent noir est désormais la cible des géants du marché et ces derniers se livreront sans doute une véritable guerre afin d’étendre leurs empires. Chaque pays africain représentant un réel potentiel économique sera très certainement convoité dans les prochains mois.

Taxis traditionnels ou applications mobiles, chaque service a son lot d’avantages et d’inconvénients. Chauffeurs avec ou sans licence, prix abordables ou excessifs, possibilité de réserver via son téléphone ou non : l’offre regorge de possibilités et chacun pourra choisir son mode de locomotion selon ses propres souhaits.

 

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