Mercredi 28 novembre, les États-Unis ont dévoilé leur nouvelle stratégie commerciale en Afrique. C’est Rebecca Blank, la secrétaire d’Etat adjointe au commerce au sein de l’administration américaine qui a présenté ce nouveau plan stratégique aux journalistes africains.
La stratégie présentée se base sur cinq piliers :
– S’appuyer sur l’intelligence économique, cela grâce aux conseillers situés dans les ambassades stratégiques
– Souligner l’autonomisation de la diaspora africaine aux États-Unis
Comme le souligne Rebecca Blank “elle est l’une des plus importantes au monde. Nous savons qu’il existe un potentiel significatif inexploité pour l’interaction commerciale dans ces communautés. Nous prévoyons d’atteindre les entreprises dans cette communauté, en s’assurant qu’ils ne sont pas seulement informés des possibilités mais qu’ils peuvent aussi trouver des outils dont ils ont besoin pour commencer et investir en Afrique.”
– Travailler avec diverses organisations à l’occasion des rencontres économiques aux États-Unis. Lors de ces réunions, les ambassades américaines présentes en Afrique , emmèneront des entrepreneurs qui auront fait preuve d’une certaine pertinence. Des organisations telles que le Corporate Council on Africa et le Business Council for International Understanding ont été citées.
– La mise en place de formations pour les leaders au niveau fédéral et étatique. Ceci dans le but de mieux leur faire comprendre les enjeux et les astuces de l’investissement sur le continent africain.- L’organisation de voyages économiques
– S’appuyer sur l’intelligence économique, cela grâce aux conseillers situés dans les ambassades stratégiques
– Souligner l’autonomisation de la diaspora africaine aux États-Unis
Comme le souligne Rebecca Blank “elle est l’une des plus importantes au monde. Nous savons qu’il existe un potentiel significatif inexploité pour l’interaction commerciale dans ces communautés. Nous prévoyons d’atteindre les entreprises dans cette communauté, en s’assurant qu’ils ne sont pas seulement informés des possibilités mais qu’ils peuvent aussi trouver des outils dont ils ont besoin pour commencer et investir en Afrique.”
– Travailler avec diverses organisations à l’occasion des rencontres économiques aux États-Unis. Lors de ces réunions, les ambassades américaines présentes en Afrique , emmèneront des entrepreneurs qui auront fait preuve d’une certaine pertinence. Des organisations telles que le Corporate Council on Africa et le Business Council for International Understanding ont été citées.
– La mise en place de formations pour les leaders au niveau fédéral et étatique. Ceci dans le but de mieux leur faire comprendre les enjeux et les astuces de l’investissement sur le continent africain.- L’organisation de voyages économiques
Rebecca Blank a précisé que l’administration américaine allait se concentrer sur le secteur privé “parce qu’il est susceptible de créer la richesse et va permettre la croissance de l’économie.”Elle précise tout de même qu’ils continueront à collaborer étroitement avec les responsables de gouvernements avec lesquels ils ont déjà des rapports cordiaux.
Hier, le 29 novembre, la responsable américaine s’est rendu à Nairobi au Kenya pour assister au sommet des chefs d’état d’Afrique de l’est, dans l’espoir de “poser les bases d’un commerce durable et un cadre d’échange”. Enfin Madame Blank a rajouté que le gouvernement continuerait à être en collaboration avec l’AGOA (African Growth and Opportunity Act).
Toutefois une condition légitime vient restreindre cette stratégie d’ouverture. Les entreprises américaines sont certes prêtes à investir en Afrique, mais seulement dans les pays où la démocratie est en place et où les droits de l’homme sont respectés.
Toujours intéressant.
J’ai parfois froid dans le dos de voir les Chinois et Américains s’organiser de la sorte, dans un style très différent: les français font pale figure je trouve à côté…