Il existe un élément essentiel dans le développement d’un pays dont on parle pourtant assez rarement : la construction de routes. Ce n’est pas sexy et ce n’est pas forcément intuitif mais sans infrastructures modernes, l’accès à de très nombreux besoins devient quasiment impossible : l’éducation, la nourriture, l’eau, les médicaments, etc. De fait, on constate que l’un des prérequis indispensables à l’avènement d’une économie moderne est la construction de routes.
Construction d’une route entre le Congo et le Cameroun
C’est pourquoi, il nous paraissait important de saluer la décision prise par les autorités du Congo de construire une route qui reliera ce pays au Gabon, au Tchad, à la République centrafricaine et au Cameroun. Il est clair que cette voie de communication ne pourra que favoriser les échanges économiques entre ces différents États, et devrait constituer un progrès décisif pour leur développement. Le financement de ce projet sera réalisé par la Banque Africaine de Développement et par l’État du Congo et les travaux de construction seront menés par la société chinoise Synohydro.
En outre, la République du Congo a promis de se réapproprier son rôle de pays de transit, ce qui permettra aussi de revitaliser son économie, car elle profitera d’un trafic très intense qui traversera son pays.
Des infrastructures modernes sont essentielles au développement économique de l’Afrique
D’une manière plus générale, la construction de routes en Afrique devient cruciale car le continent accuse encore un retard conséquent en la matière vis-à-vis de la plupart des autres régions du monde. Et si on note des efforts sur la mise en place de nouvelles routes, on se rend compte que c’est souvent au détriment de l’entretien des routes existantes.
Outre un problème de sécurité pour les personnes, le manque d’infrastructures de qualité a également un impact économique direct. En effet, la mauvaise qualité des routes fait que le transport des marchandises est l’un des plus élevé au monde. Cela nuit évidemment à la compétitivité des produits africains et une étude de la Banque Mondiale a montré qu’une baisse de 10% des coûts de transport pourrait provoquer une augmentation de 25% du commerce africain.
On comprend donc l’importance cruciale – pour le développement social et économique du continent – d’investir dans les routes en Afrique et les raisons de se féliciter de ce nouveau projet de route transnationale.
Je suis d’accord avec l’article. Au Congo -que je connais bien- il s’agit surement d’une des principales causes de non-développement de certaines régions.
Dans un autre style, le Maroc a eu raison de développer ce type d’infrastructure il y a quelques années, cela attire de nouveaux investisseurs de se dire que le réseau routier est en bon état.
C’est vrai que l’on pense peu aux routes quand on parle de développement et que c’est un élément crucial. Je n’avais pas pensé aux répercussions aussi directes que ça pouvait avoir sur l’économie. Merci pour cet article intéressant.
C’est aussi l’avantage que la Côte d’Ivoire a sur ses voisins. Grâce à son réseau routier, ellepeut desservir à partir de ses prts d’Abidjan et de San Pédro, des Etats enclavés comme le Burkina Faso et le Mali.
je suis d’acord avec cet article et si on parle de developpement ;il faut passer par la voie routier car baucoup des africains utilisent la voie terrestre.